Cet article a trainé pendant un certain temps dans le coin de mon cerveau, avant de se réfugier au milieu des nombreux brouillons de mon blog. Mais je suis désormais prête à l'écrire, ayant maintenant un certain recul. Je souhaitais initialement vous parler uniquement de mon (premier) arrêt de la pilule, puis de consacrer un article sur mon arrêt progressif ... Mais finalement, j'ai eu envie de vous parler de tout, d'un coup. Et j'ai été très volubile !
J'écris ainsi cet article pour partager avec vous, avec celles qui en ont besoin, un témoignage, une expérience sur ce passage que beaucoup d'entre nous - et pour diverses raisons : santé, envie de bébé ... - sont obligées de vivre un jour : la prise, puis l'arrêt de la pilule. Je vous raconte mon vécu avec la pilule pendant plusieurs années, et comment j'ai réussi à m'en débarrasser. Pour certaines, sans pour autant dire la plupart, arrêter la pilule est tout à fait annodin, sans grande conséquence. Mais pour d'autres comme moi, c'est un passage dur à vivre, suivi de quelques complications ... Et trouver d'autres témoignages à l'époque sur les blogs, a été un grand réconfort et un grand soutien dans l'épreuve que je traversais (et cela a été une impulsion à créer le mien).
Je l'écris aussi pour vous montrer qu'il faut garder espoir lorsque l'on subit de plein fouet les effets secondaires de la pilule, à la fois merveille de la liberté sexuelle chez la femme et piège hormonal monstrueux.
La Les pilules & moi
Pour replacer le tout dans le contexte, commençons par le commencement : à 16 ans, premier ("vrai") petit copain et également premier rendez vous chez le gynécologue (notamment pour une prescription de pilule).
Armée de mes résultats de prise de sang, destinés à aiguiller le spécialiste quant au choix de la pilule, je me suis rendue chez une praticienne, bien trop timide pour accepter d'être suivie par un spécialiste masculin sur ce plan là. Malheur m'en pris ... Depuis, je préfère être suivie par un homme.
Outre certains autres détails de mon contrôle médical physique que j'ai trouvés barbares, j'ai été choquée de constater qu'elle m'avait prescrit Leelo Gé, une pilule microdosée "parce que vous êtes jeune, ça ira", sans prendre en compte mes analyses de sang (elle n'a pas daigné les regarder) Ah. A l'époque, sans connaitre quoi que ce soit aux types de pilules, j'ai eu un mauvais pressentiment, que j'ai laissé de côté ... Après tout, je n'avais que 16 ans et une confiance naturellement aveugle envers le corps médical.
Malchance ou pas, au bout de 4 mois, ce fut un enfer. J'ai pris du poids, fait énormément de rétention d'eau, pris 3 bonnets de poitrine, étais fatiguée et avais constamment des bouffées de chaleur. Je ne me sentais bien ni moralement ni physiquement. Perdue et ne sachant vers quel gynécologue me tourner, j'ai décidé de consulter mon médecin généraliste, en qui j'ai une entière confiance. Il m'a examinée, ainsi que mes nouveaux résultats de prise de sang et m'a alors proposé une nouvelle pilule, Cérazette, à prendre en continu.
Très rapidement, tout est rentré dans l'ordre, j'ai en quelque sorte dégonflée, le moral revenait et l'avantage (pour moi), c'est que cette prise continue provoquait une aménorrhée (absence de règles). 5 mois plus tard, retour du boomerang : je commence à avoir des maux de ventre, de minis hémorragies quotidiennes de plus en plus fortes et à ne plus me sentir bien dans ma peau.
J'ai finalement trouvé un nouveau gynécologue, très compétent qui m'a alors prescrit Jasmine. La pilule me convenait enfin parfaitement, je n'avais pas d'effets secondaires dramatiques, juste un peu de poids et un peu plus de rétention d'eau (j'ai dû toutefois aller faire des séances de pressothérapie chez le kinésithérapeute pendant un été entier, puis porter des collants de contention).
J'ai donc décidé de finir mes plaquettes restantes et ai arrêté enfin de la prendre, du jour au lendemain. Tout allait très bien, j'étais franchement contente de ne plus me stresser en me demandant si je l'avais bien prise le soir ou non, etc.
Je suis également tombée sur un article intéressant sur le blog Acerola, parlant de son expérience avec les pilules, ses solutions face aux effets indésirables et son sevrage de la la pilule.
J'étais totalement perdue, déprimée. Je n'osais plus sortir de chez moi, je me sentais hideuse. J'en étais arrivée à perdre ma confiance en moi, je n'osais plus regarder les gens dans les yeux, pensant inconsciemment que de cette façon, il ne verrait pas mon visage que je trouvais défiguré.
Mon entourage n'avait pas l'air de comprendre à quel point cette situation m'affectait. Pas plus que les dermatologues que je consultais, uniquement bons à me prendre un gros chèque à la fin de la consultation.
J'évitais souvent de sortir, pour ne pas être regardée mais également pour essayer de laisser ma peau respirer, en espérant de façon illogique qu'avec une journée de répit, tout serait parti le lendemain. Je ne voulais plus toucher à mes cheveux, ne les brossais quasiment plus, espaçais de plus en plus les shampooings, car la seule vue de ces poignées perdues dans le siphon de la douche, me désespérait. J'ai également commencé à les compter un par un pour savoir combien j'en avais perdue, pour voir si cela correspondait à la moyenne, constamment dans la peur de devenir chauve ... En résumé, j'étais dans un état psychologique chaotique, obsédée par mon visage et mes cheveux. Je suis restée comme ça 7 mois et je ne pouvais plus le supporter.
Je suis retournée voir mon médecin généraliste qui m'a fait faire des tests : mon corps déconnait et produisait trop de testostérone, ce qui expliquait mon acné et ma chute anormale de cheveux. Il m'a prescrit la pilule Diane 35 qui venait tout juste d'être remise à la vente.
Le premier arrêt & l'effet rebond
Redevenue célibataire 3 ans plus tard, mon gynécologue me conseilla de faire une pause hormonale et d'arrêter ma pilule. J'y ai réfléchi un peu et cela me paraissait cohérent, notamment avec le scandale des pilules 3è génération en fond. Je prenais la pilule dans une optique de "confort" puisque j'étais dans une relation sérieuse et non à cause d'acné par exemple.J'ai donc décidé de finir mes plaquettes restantes et ai arrêté enfin de la prendre, du jour au lendemain. Tout allait très bien, j'étais franchement contente de ne plus me stresser en me demandant si je l'avais bien prise le soir ou non, etc.
Trois semaines plus tard, j'ai eu un petit bouton sur la joue et un autre sur le front. Je ne me suis pas inquiétée, j'en ai toujours eu un ou deux ponctuellement, comme tout le monde.
Mais très rapidement, j'en eu d'autres. Jusqu'au jour où je me suis levée un matin en prenant en horreur le spectacle dans le miroir : j'avais des boutons partout sur la figure, du front au menton en passant par les joues. Des micro-kystes rouges, sous cutanés, inflammés ... Bref, j'en suis arrivée rapidement à la conclusion que j'avais de l'acné. A 21 ans. Pour la première fois de ma vie.
N'ayant jamais mis de fond de teint jusque là, ce dernier est devenu mon meilleur ami. Je ne savais plus quoi faire. J'ai dépensé une fortune en fond de teint / poudre matifiante / soins, passé des heures entières à écumer Internet à la recherche de témoignages sur des forums, des solutions, que j'ai presque toutes testées.
Je trouvais mon sort déjà assez pénible, lorsque j'ai remarqué que je perdais mes cheveux par poignée, dès que je me douchais, me les brossais ou passais tout simplement ma main dedans.
La (re)prise de pilule
À rester enfermée, à psychoter et déprimer, j'ai continué à passer mon temps sur internet. En 2013, il n'y avait pas encore autant de blogs que maintenant traitant de ce sujet personnel, avec des témoignages complets et des solutions "concrètes". C'est toutefois à partir de là que j'ai commencé à découvrir les remèdes et soins naturels pour ma peau et mes cheveux, délaissant les soins et maquillage du supermarché.Je suis également tombée sur un article intéressant sur le blog Acerola, parlant de son expérience avec les pilules, ses solutions face aux effets indésirables et son sevrage de la la pilule.
J'étais totalement perdue, déprimée. Je n'osais plus sortir de chez moi, je me sentais hideuse. J'en étais arrivée à perdre ma confiance en moi, je n'osais plus regarder les gens dans les yeux, pensant inconsciemment que de cette façon, il ne verrait pas mon visage que je trouvais défiguré.
Mon entourage n'avait pas l'air de comprendre à quel point cette situation m'affectait. Pas plus que les dermatologues que je consultais, uniquement bons à me prendre un gros chèque à la fin de la consultation.
J'évitais souvent de sortir, pour ne pas être regardée mais également pour essayer de laisser ma peau respirer, en espérant de façon illogique qu'avec une journée de répit, tout serait parti le lendemain. Je ne voulais plus toucher à mes cheveux, ne les brossais quasiment plus, espaçais de plus en plus les shampooings, car la seule vue de ces poignées perdues dans le siphon de la douche, me désespérait. J'ai également commencé à les compter un par un pour savoir combien j'en avais perdue, pour voir si cela correspondait à la moyenne, constamment dans la peur de devenir chauve ... En résumé, j'étais dans un état psychologique chaotique, obsédée par mon visage et mes cheveux. Je suis restée comme ça 7 mois et je ne pouvais plus le supporter.
Je suis retournée voir mon médecin généraliste qui m'a fait faire des tests : mon corps déconnait et produisait trop de testostérone, ce qui expliquait mon acné et ma chute anormale de cheveux. Il m'a prescrit la pilule Diane 35 qui venait tout juste d'être remise à la vente.
L'arrêt progressif / Le sevrage
Dès que j'ai commencé la prise de Diane 35, tout est vite (logiquement) rentré dans l'ordre. Mes micro-kystes ont disparu et ma chute de cheveux a diminué (mais ne s'est toutefois pas arrêté). Même si j'étais soulagée, j'étais toutefois écoeurée de constater que j'étais tombée dans un cercle vicieux, un piège dont je ne verrai sans doute jamais la fin. De plus, je devenais de plus en plus irritable, fatiguée, déprimée (en dépit de mon soulagement) et avais des accès de colère très fréquents, ce qui était très dur à supporter - notamment pour mon copain.
L'article d'Acérola lu quelques mois auparavant me trottait dans la tête. Je me suis renseignée un peu plus sur ma pilule; Une vraie drogue pour le corps contenant des inhibiteurs de libido, que l'on donne en général aux délinquants sexuels lors d'une castration chimique (et à ce sujet je vous invite vivement à lire l'explication très complète du "pourquoi comment" sur le blog d'Acérola).
J'étais de plus en plus certaine de vouloir m'en débarrasser le plus vite possible, sans choquer mon corps. Le sevrage me paraissait être la meilleure (et unique) solution, ma dernière chance. Vu la façon dont j'avais réagi à Jasmine, je n'osais imaginer l'ampleur de l'effet rebond après Diane 35, une pilule plus puissante. J'ai appelé mon gynécologue pour lui en parler. Il a failli me raccrocher au nez - "On n'arrête pas une pilule progressivement, on n'a jamais vu ça. Vous l'arrêtez d'un coup, point barre". Même si j'étais quand même déterminée à le faire, je voulais trouver un soutien dans le corps médical. J'en ai parlé à mon médecin généraliste en lui expliquant le raisonnement et après une hésitation, il m'a finalement dit qu'il trouvait cela logique, les personne drogués se sèvrent, autrement, le choc de l'arrêt est désastreux et des effets secondaires liés au manque apparaissent. Et c'est ce qu'il se passe lorsque l'on arrête la pilule, l'effet rebond peut être considéré en quelque sorte comme un effet lié au manque d'hormones.
J'ai opté pour un sevrage sur 4 mois, ayant environ 5 ans complet de prise de pilule. L'arrêt progressif était donc simple : pendant 4 mois je découpais ma pilule, et prenais des doses plus réduites. Le 1er mois, j'ai pris les 3/4 de la pilule, le deuxième et le troisième, 1/2 et enfin, au quatrième 1/4. Pour ce faire, je me suis procurée une petite planche à découper et un cutter, uniquement dédié à cet usage, afin de ne pas "infecter" d'hormones de synthèse, des objets dont mon copain et moi nous servions pour la cuisine ou autre. Je mettais au fur et à mesure mes petits bouts de pilule dans un sachet plastique à zip.
Le sevrage s'est très bien passé (toutefois, nous ne sommes protégées par la pilule) et j'ai commencé à avoir quelques petits boutons sans gravité au bout du deuxième mois, mais l'acné n'est pas réapparu et mes règles sont très rapidement (re)devenues régulières. J'étais aux anges ! La chute de cheveux est restée la même et c'était devenu ma bête noire. Toutefois, à force de patience et de soins naturels, j'ai pu diminuer la chute progressivement. Concernant ma nouvelle contraception, j'ai opté pour un stérilet en cuivre, dont je suis aujourd'hui pleinement satisfaite !
Et maintenant ?
En regardant mon parcours avec la pilule, tout avait déjà mal commencé ... Cette contraception m'a rendue service mais j'étais mal informée sur les risques, que l'on a tendance à minimiser. Les effets rebonds de la pilule ne sont pas graves sur le papier - on ne meurt pas de l'acné, ni d'une perte de cheveux - mais sont très difficiles à vivre, surtout lorsque l'on est jeune adulte, voire même adulte, notamment en étant une femme. Le problème, c'est qu'ils sont totalement minimisés par les médecins, voire absolument inexistants.Cela fait aujourd'hui 18 mois que j'ai arrêté la pilule et je me sens vraiment bien, heureuse de savoir que mon corps se gère seul. Lorsque je prends du poids, que j'ai un bouton etc, je sais que la cause est en quelque sorte "naturelle", et n'est pas due à une prise d'hormones artificielles dont je n'ai pas vraiment le contrôle.
8 mois après l'arrêt de la pilule, l'acné a refait son apparition mais de façon beaucoup moins virulente - j'en ai parlé ici et j'ai réussi à le combattre. Je fais désormais face à un problème de peau grasse et de points noirs, mais encore une fois, rien à voir avec l'acné "effet rebond" de la première fois et je le vis beaucoup plus facilement. Avec une routine visage impeccable et l'utilisation de produits de qualité et adéquats, j'arrive à faire face à ce petit désagrément, qui est je pense, beaucoup plus personnel que lié à l'arrêt de la pilule !
J'espère que ce (long) témoignage vous aura permis d'y voir plus clair, d'avoir trouvé du soutien si vous êtes dans une "période de crise" ... N'hésitez pas à partager votre expérience, j'ai très envie d'en discuter avec vous :)
Merci pour ton témoignage, ton article est très intéressant, mais aussi assez effrayant. Cela fait réfléchir... j'ai moi-même arrêté la pilule il y a 2 semaines, et je ne m'attendais pas à ce que l'on puisse rencontrer autant de problèmes par la suite. C'est vraiment scandaleux que nous ne soyons pas plus informées par nos médecins et gynécologue des effets liés à l'arrêt de la pilule !
ReplyDeleteMerci beaucoup Elise ! Je trouve ça également encore effrayant, même avec du recul. Nous sommes généralement jeunes lorsque ça arrive et nous nous retrouvons en quelque sorte délaissées dans notre malheur, sans soutien médical. Il y a un certain lobbying aussi sur la pilule, des guerres entre labos, des contrats avec les médecins ... On nous refile cela comme de la marchandise, parfois à l'aveugle - bref, un business comme un autre.
DeleteJ'espère que tout se passera bien suite à ton arrêt de pilule, je te le souhaite de tout mon coeur :)
Je suis en période de "crise" depuis l'âge de 10 ans et demi, aujourd'hui j'en ai 25 et c'est toujours pareil.
ReplyDeleteSauf que dans mon cas, j'ai une maladie que je qualifie, désolé du mot mais de merde. On a mis 12 ans avant de savoir ce que j'avais. J'ai ce qu'on appelle de l'Endométriose, une maladie gynécologique très mal connue. J'ai passé mon adolescence chez des centaines de gynécologues qui ne savaient pas ce que j'avais, "c'est normal d'avoir mal!". Oui, bien sûr. Tous les mois c'est la même chose, des douleurs à se taper la tête contre les murs, à rester au lit pendant une semaine ne pouvant aller ni au collège ou au lycée à l'époque, ni à l'université après, parce que je ne pouvais pas bouger. Des ménorragies tellement importante que tu te retrouves avec un taux de fer tellement bas que tu ne peux pas tenir sur tes deux jambes. Ton état de santé se dégrade, prise de poids (+20kg en 6 mois ) à cause du Lutéran, une pilule pourrie qui m'a fait aussi tomber des kilos de cheveux, bouffées de chaleur, et j'en passe et des meilleures.
Aujourd'hui, la seule chose qu'on a trouvé pour me soulager c'est de prendre la pilule en continue (Minidril) que je supporte bien, je ne peux toujours pas perdre de poids parce que je suis gonflée mais c'est déjà mieux.
Alors je supporte en attendant un médicament miracle qui permettrait à cette saleté de maladie de ficher le camp. Donc la pilule c'est bien pour une période mais pas pour longtemps, à moins d'avoir la pilule super adaptée à notre corps.
Bon courage pour la suite.
Miryam
Salut Miryam, merci beaucoup pour ton témoignage. J'ai entendu parler de l'endométriose il y a à peine un an, et je ne peux que difficilement imaginer le calvaire pour toi ... Je te souhaite énormément de courage dans ce combat et j'espère que la recherche avancera rapidement afin de te donner les moyens de te guérir !
DeleteBonjour,
ReplyDeletemerci pour cet article très utile pour toute les femmes,
j'hésite moi même à arrêter la pilule à force de lire des témoignages...
Bonne journée
Manon
Merci beaucoup Manon :)
DeleteTon article est très intéressant ! J'ai la chance de ne pas avoir d'effets secondaires très importants, mais je sais que tu n'es pas la seule dans ce cas et en parler pourra surement aider d'autres femmes :)
ReplyDeleteMerci ma belle :) Certaines réagissent très bien à l'arrêt de leur pilule et c'est toute la chance que je leur souhaite - et c'est comme ça que cela devrait se passer pour toutes les femmes. En attendant, je trouve que c'est important de pouvoir en parler, surtout lorsque c'est une période dure à traverser et que l'on se sent seule ...
DeleteMerci pour ton témoignage qui est vraiment intéressant. Je prends la pilule depuis plusieurs années et c'est vrai qu'on ne nous informe pas des conséquences d'un éventuel arrêt.
ReplyDeleteJ'ai une question à te poser, sans vouloir être indiscrète, du coup vu que tu as arrêté la pilule, est-ce que tu prends un autre moyen de contraception ?
Ma mère m'a dit que c'est mauvais pour la santé de prendre la pilule pendant plusieurs années, du coup ça me fait réfléchir un peu sur ce sujet et ton article me fait un peu cogiter. :)
Gros bisous ma belle
Avec plaisir Jenny :) Oui, j'ai depuis un stérilet en cuivre, ça fait un an et demi !
DeleteJe pense également que la prendre sur une trop grande durée n'est pas trop recommandé mais je ne suis pas spécialiste ! Mais de ce que j'ai vu et de ce que j'ai personnellement vécu, c'est une contraception à éviter de plus en plus ...
Je ne pense pas avoir eu de problème avec la pilule (ou je n'ai pas remarqué !) mais c'est vrai qu'avec toute l'information que l'on a aujourd'hui, les blogs qui en parlent, les témoignages.... Je trouve ça un peu flippant. C'est génial qu'on en parle et surtout qu'on OSE en parler. En espérant que les choses évoluent et que les médecins arrêtent de distribuer la pilule comme des sucreries...
ReplyDeleteIl faut en parler, je suis tout à fait d'accord. J'ai mis du temps mais au final, je n'ai pas vraiment honte de dévoiler cela, les problèmes féminins font partie de la vie et je trouve que les femmes sont très réceptives aux témoignages des autres, je dirais même, en ont besoin.
DeleteJ'espère comme toi que les mentalités dans le corps médical vont évoluer ...
Est ce que ta chute de cheveux as finalement cessée? Je suis pris avec le même problème que toi à l'arrêt de Jasmine
ReplyDeleteHello Vicky,
DeleteOui elle a énormément diminué !
Merci pour cet article plein d'espoir moi qui suis déprimée en ce moment ! Je prend roacutane car j'ai eu de plus en plus de kystes sous la pilule triafemi et j'ai donc choisi de prendre roac en prévention peu arrêter la pilule après. J'espère que l'acné ne reviendra pas après... Mais savoir que tu as réussi à t'en débarrasser à peu près me soulage. Merci de partager ton expérience :-)
ReplyDeleteLa route peut être un peu longue mais il ne faut pas perdre espoir :) N'hésite pas à te pencher également sur des produits plus naturels (des hydrolats, des huiles essentielles ..) pour compléter ton traitement. Plein de courage pour la suite et ne désespère pas !
DeleteRolala quel article ! Que j'aurais aimé te lire fut un temps il y a 2/3 ans de cela...
ReplyDeleteC'est exactement ce que je cherchais à l'époque. Quelqu'un qui aurait pu me comprendre.
J'ai pris la pilule pendant des années, 13 ans. Puis arrêtée, pour des raisons de santé et après tous ces scandales. Je voulais arrêter de bourrer mon corps de fausses hormones.
Puis catastrophe, acné impossible à supporter moi qui ai toujours eu une peau nikel. Plus de règles. Puis je l'ai reprise au bout de 8 mois ne pouvant plus supporter tout ça. Aujourd'hui j'en suis bien contente car je suis en couple et n'ai pas envie de passer au stérilet, et finalement je la supporte bien... Mais la prochaine fois que j'essaie d'arrêter, je ferais un sevrage comme tu le conseilles !
En tout cas bravo d'avoir réussi ! Quel combat ! Comment es-tu protégée maintenant ? J'ai entendu dire qu'il y avait aussi beaucoup d'effets secondaires au stérilet (douleurs intenses, infections, règles ultra abondantes...).
Merci pour ce super article !
Plume d'Auré
www.plumedaure.com
Je te comprends totalement, et j'ai eu le même parcours .. reprendre la pilule puisque finalement, je ne supportais pas les effets secondaires. Mais en me projetant un peu, je me suis rendue compte que je ne pouvais pas continuer ainsi et que le jour où je voudrais des enfants, je n'aurais peut être pas envie de "perdre" mon temps à me rebattre avec tout ça, l'acné à trente ans etc.
DeleteJ'en ai donc profité pour m'en débarrasser une bonne fois pour toute. J'étais en couple aussi (et le suis toujours) et j'en ai discuté avec mon copain, il me comprenait dans ma démarche, il a su être auprès de moi dans les moments affreux de l'acné et de la dépression que je subissais à cause de ça.
J'ai un stérilet aujourd'hui, forcément il peut y avoir des rejets du corps chez certaines personnes, mais beaucoup moins que les effets secondaires fréquents que cause la pilule. En effet, il y a les règles abondantes un peu incommodantes, mais je trouve que c'est un inconvénient qui est très négligeable et un prix faible face à tous les trucs pourris que m'ont apportés la pilule toutes ces années !
Moi a l'arret de jasmine j'ai perdu ENORMÉMENT mes cheveux. En panique j'ai repris jasmine en esperant arreter ma chute de cheveux, elle as diminuer mais ne c'est pas arreter. Au bout de 4 mois je suis ecoeurer des hormones je me suis fait poser un sterilet en cuivre et je suis a mon premier mois de découpe de comprimé j'en suis a 3/4 de comprimé. Je me demande si je fait comme toi sur 4 mois ou 6. J'ai tellement hate d'en avoir fini avec cette merde. Donc je voulais savoir si selon toi 4 mois étais asser? Est ce que ta chute de cheveux a empirer a l'arret ou elle est rester la même? J'ai tellement peur que elle reparte de plus belle. Quand tu as repris la pilule(diane35) tu la repris combien de temps avant de commencer ton sevrage progressif? Merci d'avance pour tes réponces
ReplyDeleteHello Vicky,
DeleteJe pense que ça dépend, c'est en fonction des années de prise. Si ça fait moins de 5 ans, je pense que 4 peuvent suffire en effet, mais je ne veux pas te dire de bêtises.
De mon côté, j'ai repris la pilule environ 4 mois, le temps que ma peau redevienne nette et sans boutons, puis j'ai commencé mon sevrage. Ma chute de cheveux s'est stabilisée mais ça ne s'est pas arrêté non plus. Il y a eu du mieux en passant au naturel, en utilisant des huiles comme du ricin (pour épaissir mes cheveux et les faire repousser plus vite), de l'huile de moutarde (pour stimuler le cuir chevelu et donc la pousse), de l'huile de nigelle et de l'huile essentielle de Ylang Ylang (pour faire repousser là où ça manquait), tout en arrêtant les shampooings de supermarché bourrés de silicone - j'utilisais des poudres pour nettoyer doucement et moins souvent mes cheveux.
J'espère que ma réponse pourra un peu plus t'éclairer :)
Plein de courage ma belle !
Ton temoignage me fait penser tellement a moi! Je suis tellement déprimé par moments je pleure et je me demande si ce cauchemard va se terminer un jour. Et pour toi apres tout ces mois la chute n'est toujours pas terminer?
DeleteMa chute s'est calmé quelques mois plus tard, au moment où j'ai fait un régime microbiotique. Je crois que ça a plus ou moins remis mon organisme en place :) Depuis, ma chute est plutôt normale, du moins pas de quoi m'inquiéter !
DeleteIntéressant à lire comme témoignage ! Tu es passée par de sacrées épreuves dis-donc !
ReplyDeleteJ'ai pris la piluel pour la première fois vers mes 18 ans (j'en ai 21), j'avais consulté la gynécologue associée à ma faculté (c'est un service gratuit!), j'ai commencé avec Ludéal Gé (la grande soeur de Leeloo, plus dosée), je devais prendre une première boite (donc 3 plaquettes) pour voir; résultat: dès que je commençais et dès que je finissais une plaquette, je vomissais pendant presque une semaine..chute de moral aussi ! Donc ma gynéco a décidé de me donner Leeloo. Contrairement à toi, je suis comblée ! Avant j'avais des règles trèèèèès longues (une dizaine de jours à chaque fois...), maintenant, c'est juste 4 jours. Pas d'acné, juste une prise de poitrine (mais que d'un sein, oui..donc ce sein est devenu un peu douloureux car les glandes mammaires de ce sein ont "pris toutes les hormones" en gros) mais sinon je revis ! Le sterilet me fait peur car ma soeur a eu un kyste à l'ovaire à cause du sien.. Mais je pense que chacune doit trouver la contraception qui lui convient ! Merci de ton partage :)
Merci de ton retour :) Je pense que tant que tout va bien, pas besoin de se prendre la tête. Il y a des femmes qui prennent la pilule toute leur vie sans aucun problème ! Chaque pilule correspond à un "profil", une pilule qui te convient ne conviendra pas à une autre et inversement ... Le tout est de trouver la bonne mais je pense encore une fois qu'au moindre soucis, il vaut mieux arrêter. Je crois personnellement que la pilule sur du long terme n'est pas forcément génial mais elle reste quand même une contraception pratique et avantageuse, surtout dans un premier temps. Bien entendu, mon opinion n'engage que moi :)
DeleteLe stérilet n'est pas inoffensif non plus mais je le trouve un peu plus naturel (sans exagérer non plus, on est pas dans l'homéopathie) et un peu moins risqué - mais le risque 0 n'existe pas. Et de la même façon que des femmes ne supportent pas la pilule, d'autres ne supportent pas le stérilet. Une jeune personne de ma famille a eu une tumeur au sein à 18 ans à cause de sa pilule ... Aujourd'hui elle porte un stérilet et depuis tout va bien :)
Salut! Pour ton probleme d'acné 8 mois apres l'arret as tu penser a ton sterilet en cuivre. J'ai cru remarquer en fouillant sur internet que beaucoup de femmes avec sterilet cuivre on ce problème et que une fois le sterilet retirer l'acné disparait. Il semblerait que le sterilet fait mal travailler les ovaire ce qui entraine une augmentation de production de dhea ce qui entrainerais l'acné. Je me suis fait poser un sterilet cuivre il y as un mois et je ne suis plus sûr du tout de vouloir le garder en lisant celà! Pour l'instant aucun bouton mais je suis en sevrage progressif j'ai peur que une fois tout arreter que ça commence. En plus deux semaine apres la pose j'ai été 15 jours a saigner. Je ne sais plus trop je suis perdu dans tout ça!
ReplyDeleteJe t'avoue que je ne me suis pas trop posée la question, j'étais au courant des petits effets secondaires du stérilet mais je le trouve toujours moins pire que la pilule. Je pars du principe que mon corps fonctionne tout seul et que en vieillissant (désormais ..), ma peau change et n'est plus aussi belle qu'avant si elle n'est pas convenablement traitée. L'état de ma peau se dégrade vite si je ne la démaquille pas bien, ne la nettoie pas correctement etc. En gardant une routine stricte, elle est correcte. Je verrais bien ce qu'il en est lorsque je le retirerai, mais si je dois le faire en urgence, ce serait plutôt pour un soucis plus grave.
DeleteJe te comprends totalement, ce n'est pas facile de s'y retrouver parmi tout ça. Le mieux est d'en parler à ton gynécologue ou à ton médecin traitant si tu as des doutes, voire de consulter un dermatologue pour ta peau et avoir des conseils adaptés pour la soigner ou tout simplement prévenir un éventuel retour de l'acné.
Excuse moi j'aurais une autre question! Apres que ta chute de cheveux as commencer en combien de temps as tu commencer à voir des repousses? Car moi ça fait 5 mois et demi et je ne vois pas vraiment de repousses. J'ai faite des bain d'huile avec huile de rincin, olive, jojoba, coco, argan... j'ai pris plusieur complement allimentaire comme nutri-cap, fer, magnesium, zinc, propolis, msm, huile de poisson etc... j'ai tout arreter car mon cuir chevelu etais plus gras et mon duvet sur le corp se renforçait. Mes cheveux poussait vraiment plus vite avec tout ça mais pas de nouvelles pousse. Alors j'aimerais vraiment si tu pourais m'éclairer car je suis vraiment perdu.
Delete