Grâce à mon titre très stéréotypé, je pense que vous avez facilement deviné où je suis partie : ce n'est pas en Italie mais bien en Suède, à Halmstad.
Partir en Erasmus est une expérience formidable, qui nous marque le coeur au fer rouge. A la fois petit guide, récit de vie et témoignage, cet article ThrowBackThursday est dédié à ce programme, dont j'ai pu bénéficier en 2011 et que j'ai aujourd'hui envie de partager avec vous. Bien entendu, certaines situations varient d'un pays à l'autre, chaque Erasmus est unique mais je vous en parlerai en fonction de mon expérience dans ce sublime pays scandinave. Comme vous pourrez le constater, il y a certains points négatifs, mais qui sont tout de même futiles (surtout si on les anticipe) face à l'épanouissement personnel que cette aventure nous amène.
Grab a coffee and let's go !Pourquoi partir en Erasmus ?
On se sent un peu coincé, toujours au même endroit ? Erasmus part d'une envie de changer d'air, de connaître un peu plus le monde qui nous entoure, d'apprendre une nouvelle langue, de découvrir de nouvelles cultures, rencontrer de nouvelles personnes. Cela permet également une ouverture sur le monde, un regard nouveau, de nouvelles perspectives sur la vie et non négligeable non plus, un gros plus sur votre CV.Où partir en Erasmus ?
Bien choisir sa destination, c'est important. Votre université/école a des accords avec différentes universités en dans plusieurs pays, il suffit de jeter un coup à leur liste. Attention toutefois, il faut également regarder les enseignements dispensés; vous ne pouvez pas suivre des cours de biologie si vous êtes en finance, il est impératif que les cours aient une cohérence avec votre parcours.
En Suède (comme au Danemark, Finlande ou encore Norvège), toute la population (pour la très très très grande majorité) est au minimum bilingue. Ils passent facilement et automatiquement à l'anglais, sans se poser de question, lorsqu'ils comprennent que vous ne parlez pas la langue locale. C'est surprenant et impressionnant. De plus, leur accent est très compréhensible.
Pourquoi j'ai choisi la Suède : je suis une grosse rêveuse et lorsque j'ai décidé de partir en Erasmus, je lisais la trilogie Millemium dont je suis totalement fan. Malgré l'histoire sombre, l'ambiance du pays m'a transcendée. C'est un pays que l'on connait peu, qui est très discret alors qu'il s'infiltre partout dans notre quotidien depuis des générations, sans qu'on le remarque (Enseignes, musiques : H&M, Ikea, Acne, Spotify, Skype, le pain Wasa, Krisprolls, ABBA, Lykke Li, The Cardigans, Ace Of Base, The Hives, Icona Pop, Avicii .. Et j'en passe, tout ça c'est suédois). Et l'inconnu me tentait.
En train, en avion, à vélo, à trotinette, voire même à pied. Bref, c'est comme vous voulez et ça dépend de où vous comptez vous rendre.
Il faut aller dans le service des Relations Internationales de votre école/université dès janvier. Remplir divers papiers pendant quelques temps, faire des voeux, les faire valider, faire signer des papiers, trouver le papier rose, rendre le papier vert.. Bref, pour un petit aperçu du comment-ça-se passe administrativement parlant, je vous invite à regarder cette vidéo.
Quelle(s) langue(s) souhaitez-vous apprendre, améliorer ? Pour certaines, comme l'espagnol, vous n'aurez pas de casse-tête quant au choix du pays. Pour l'anglais, voyez large : ne pensez pas que l'anglais s'apprend uniquement au Royaume-Uni, en Ecosse ou en Irlande. D'autres pays européens sont anglophones et dispensent des cours en anglais comme l'Allemagne, les Pays-Bas ou encore les pays scandinaves. De plus, cela permet de découvrir la langue du pays, ce qui est un super bonus.
En Suède (comme au Danemark, Finlande ou encore Norvège), toute la population (pour la très très très grande majorité) est au minimum bilingue. Ils passent facilement et automatiquement à l'anglais, sans se poser de question, lorsqu'ils comprennent que vous ne parlez pas la langue locale. C'est surprenant et impressionnant. De plus, leur accent est très compréhensible.
Pourquoi j'ai choisi la Suède : je suis une grosse rêveuse et lorsque j'ai décidé de partir en Erasmus, je lisais la trilogie Millemium dont je suis totalement fan. Malgré l'histoire sombre, l'ambiance du pays m'a transcendée. C'est un pays que l'on connait peu, qui est très discret alors qu'il s'infiltre partout dans notre quotidien depuis des générations, sans qu'on le remarque (Enseignes, musiques : H&M, Ikea, Acne, Spotify, Skype, le pain Wasa, Krisprolls, ABBA, Lykke Li, The Cardigans, Ace Of Base, The Hives, Icona Pop, Avicii .. Et j'en passe, tout ça c'est suédois). Et l'inconnu me tentait.
Comment partir en Erasmus ?
On la refait : Comment partir en Erasmus ?
La clé de la réussite c'est l'anticipation. Dans beaucoup d'universités, je trouve qu'il y a très peu de communication autour de ce programme d'échange, donc on manque souvent le coche. J'ai moi même réellement découvert et envisagé cette possibilité lorsqu'une personne de ma filière est partie faire sa deuxième année à l'étranger.Il faut aller dans le service des Relations Internationales de votre école/université dès janvier. Remplir divers papiers pendant quelques temps, faire des voeux, les faire valider, faire signer des papiers, trouver le papier rose, rendre le papier vert.. Bref, pour un petit aperçu du comment-ça-se passe administrativement parlant, je vous invite à regarder cette vidéo.
"Money, money, money"
Ok, celle là de blague, elle était facile.
Lorsque l'on part en Erasmus, le programme nous verse automatiquement une bourse de 110 à 180 euros par mois (100 euros en 2011); c'est le minimum du minimum que l'on obtient si on est non boursier (c'est mon cas), mais c'est toujours ça. Pour les boursiers, le CROUS verse toujours la bourse avec supplément. Il existe également des bourses de mobilité données par votre région mais il y en a peu et il faut constituer un dossier béton. Donc en tant que non boursier, il faut compter sur soi-même (et notre famille si elle est sympa). Si vous souhaitez partir en Erasmus, prévoyez et épargnez un peu avant. Bien entendu, calculez votre budget avant de partir, en fonction du prix de la vie. Ce sera différent en Espagne par exemple.
De mon côté, les pays scandinaves sont dans les plus chers d'Europe (la Norvège en tête). Pour vous faire une idée, rien que mon logement coutait 2700 :- (soit environ 300€ pour une chambre d'environ 20m2 que je partageais avec une autre française) que mes parents m'ont financé. Les 100€ de la bourse sont donc très légers. J'ai toutefois réussi à avoir la bourse de mobilité de ma région. J'ai dû également dépenser plus pour les courses; on augmente facilement son budget nourriture de 50% par rapport à la France. Comptez également les loisirs, les extras, voire même les voyages..
Les autres étudiants Erasmus
Une fois sur place, vous vous retrouverez avec d'autres étudiants dans la même situation que vous, bienvenue en terre inconnue. Se faire des amis, c'est assez facile, car la galère du début, ça rapproche. Mais il y a des pièges en Erasmus: les autres français. Conseil : ne choisissez pas la facilité en restant uniquement avec vos compatriotes. C'est le guet-apens et le grand classique de notre culture latine (italiens et espagnols font la même chose), on préfère rester entre nous et je pense qu'il n'y a aucun intérêt. Les français sont de bon amis et des repères mais s'intéresser aux autres étudiants étrangers est primordial, sinon autant rester en France ! Je pense que les trois quarts du bénéfice de ce voyage se fait avec eux. On découvre divers modes de vie, de penser, on tente tous de s'apprivoiser, de s'adapter les uns aux autres. En somme, on découvre le réel sens du partage, de l'amitié et de la fraternité. Erasmus, c'est carrément une famille multiculturelle.
Je suis tombée dans le piège du début, n'étant pas très à l'aise et confiante pour parler anglais. J'ai finalement fait la connaissance de deux finlandaises de mon couloir (nous avions une cuisine commune) avec qui je suis restée tout mon séjour. De fil en aiguille, j'ai également rencontré des slovaques, des brésiliens, des allemands, des singapouriens ... Pendant que les trois quarts des français restaient entre eux.
L'université d'accueil
Un bon point pour le programme qui ne fait payer que les frais de scolarité normaux de notre université en France (non boursier) pour aller dans une autre qui sera sans doute plus chère.
Dans l'université d'accueil, il y a un homologue du responsable des Relations Internationales qui est là pour nous aider et nous aiguiller.
A Halmstad, l'université était sublime et calme. Nous avions très peu de cours (6h à 9h maximum par semaine) mais nous avions du travail à la maison : des dossiers, de la lecture, des présentations à préparer.. Cela nous laissait toutefois beaucoup (trop) de temps libre. Les cours étaient tous dispensés en anglais. Les classes étaient spécialement conçues pour les Erasmus pour le niveau "Bachelor" (Licence). Seuls les étudiants en Master étaient mélangés avec des Suédois, ce qui était vraiment dommage pour nous !
Dans l'université d'accueil, il y a un homologue du responsable des Relations Internationales qui est là pour nous aider et nous aiguiller.
A Halmstad, l'université était sublime et calme. Nous avions très peu de cours (6h à 9h maximum par semaine) mais nous avions du travail à la maison : des dossiers, de la lecture, des présentations à préparer.. Cela nous laissait toutefois beaucoup (trop) de temps libre. Les cours étaient tous dispensés en anglais. Les classes étaient spécialement conçues pour les Erasmus pour le niveau "Bachelor" (Licence). Seuls les étudiants en Master étaient mélangés avec des Suédois, ce qui était vraiment dommage pour nous !
Les autochtones
D'un pays à l'autre, il est plus ou moins dur de rencontrer des habitants du pays.
En Suède, c'était très très compliqué d'approcher des Suédois. Tout d'abord - comme je l'ai dit précédemment - parce que l'université ne mélangeait pas nos classes avec les leurs, de la même façon que nos hébergements n'étaient pas non plus mixtes.
Grâce à mes amis Finlandaises, dont une qui faisait du sport en club avec d'autres Suédois, j'ai pu faire la connaissance d'une petite bande de natifs du pays. Autant les Suédois sont très polis mais distants dans la rue etc, autant ils sont très chaleureux lorsque l'on est introduit par des personnes qu'ils connaissent. "Un ami suédois, c'est un ami pour la vie" nous disait notre professeur.
Get the party started
Ce n'est pas un mythe et on ne peut pas y échapper. Erasmus, c'est une soirée organisée tous les jours de la semaine. On fait bien sûr des choix - même si certaines personnes préfèrent tout faire. La fête, c'est comme tout, à consommer mais avec modération.
En Suède, il y a Kåren, qui est le syndicat étudiant. De ce fait, nous avions carrément une boite de nuit dans l'université.
L'alccol dans le pays d'ABBA, c'est très cher. En effet, le gouvernement détient tout. Une simple bouteille de vodka peut coûter dans les 20-25 euros minimum à peu près. Il est donc normal pour les Suédois de ramener leurs propres bouteilles d'alcool pendant les soirées, d'en proposer (s'ils le veulent) à leurs amis et de repartir avec si elles ne sont pas terminées.
Pendant les soirées Kåren, nous pouvions acheter sur places des consommations moins chères car ils détiennent une autorisation. Et il y avait le Polonais du 3e étage qui vendait clandestinement de la vodka bison importée de son pays pour un prix dérisoire..!
Erasmus et l'apprentissage de la langue
Lorsque l'on ne passe pas le plus clair de notre temps uniquement avec des français et en étudiant correctement, on voit notre niveau de langue s'améliorer très rapidement. Il y a souvent des déclics. Le lundi vous faites encore vos phrases dans votre tête avant de la sortir et le jeudi vous parlez sans réfléchir. A peu près.
Si vous êtes dans un pays qui parle une autre langue que l'anglais par exemple, vous pouvez vous inscrire à des cours; en cinq mois de cours de langue, je me débrouillais mieux en suédois qu'en espagnol (en 8 ans). La langue n'est forcément dure à apprendre.. Elle est surtout très dure à prononcer pour les latins. Plus concrètement, à cause des "h" par exemple, je dis "Je mange Alizée" au lieu de "Je m'appelle Alizée".
Et puis on apprend d'autres notions : nos amis nous apprennent les fondamentaux de leurs propres langues. Je suis revenue en France en sachant dire fièrement en finlandais "je suis un caniche noir" ou encore "j'ai la diarrhée". La vie quoi.
Erasmus et l'amour à distance
L'expérience est différente selon les personnes mais moi je n'aurais qu'un mot à dire : Oubliez. Je ne veux pas paraitre péjorative mais étant en couple depuis 3 ans à l'époque, je n'ai rien retenu de positif sur l'amour à distance. Notre attention est censée se porter sur notre expérience présente, la découverte d'un pays, une culture mais surtout nos études.
L'adaptation doit se faire, on cherche de nouveaux repères et avoir le mal du pays parce que l'on est amoureux n'aide en rien.
Les skypes tardifs, rater des sorties et des soirées pour ne pas avoir à se justifier 24h/24 de ses faits et gestes.. Je vous fais l'impasse sur la confiance, la jalousie, la peur, l'anxiété ou encore la suspicion qui ne sont malheureusement pas de bons compagnons de voyage.
Financièrement aussi, c'est le gouffre. Vous perdez une grosse partie de votre budget (dont vous avez besoin pour vivre dans votre pays d'accueil) en billet d'avion pour faire des allers-retours incessants, qui vous déprimeront toujours plus.
Chacun est libre de faire comme il l'entend et personne n'est pas pareil. Je pense personnellement - en très grande partie pour les raisons précédentes - que le célibat est une bonne chose lorsque l'on part dans un contexte Erasmus (le travail c'est autre chose). Focalisez-vous sur le moment présent et sur le lieu présent.
No ties, no cries.
Anecdotes & Divers sur la Suède
- Le saumon et ABBA ne sont pas des stéréotypes. Il y avait des orchestres qui jouent du ABBA sur la place publique et le saumon est abondant.
- IKEA non plus d'ailleurs.
- Les Suédois ont la "fika". C'est une désignation pour la pause café. Traditionnellement, il s'agit d'un café et d'une pâtisserie suédoise. La fika est tellement importante que c'est même un verbe en suédois (comme le goûter pour nous).
- Ils mangent une pâte de poisson (immonde) nommée Kaviar. Souvent le matin, sur du pain et trempé dans le café ...
- Les Suédois sont les plus gros consommateurs de café au monde. Je suis partie en détestant boire du café même très sucré et au lait, je suis rentrée en demandant de grosses tasses de café noir.
- Je suis allée en Suède l'année où l'hiver a été le plus chaud depuis 100 ans (selon notre prof suédois). Donc la neige a été très très tardive.
- Le vent était parfois tellement fort qu'il était impossible de se laisser tomber face à lui. Il te retenait.
- Les suédois n'utilisent pas de volets. Comme il y a peu de soleil, ils profitent de ce dont ils ont droit.
- La majorité des suédoises sont brunes. Ce qui fait ce stéréotype, c'est le fait que les suédoises blondes ont les cheveux très très très clairs.
- Beaucoup de suédoises usent et abusent du bronzer hyper foncé.
- Les suédois sont calmes et très respectueux. Et dans la vie de tous les jours, je vous promets que vous voyez énormément la différence et vous êtes prêts à aimer autrui.
- Le vélo est le moyen de locomotion majoritaire (ou à pied) dans des villes comme Halmstad, les pistes cyclables sont donc larges et omniprésentes.
- Il n y a pas de vol en Suède. Ou du moins très peu mais à 95% dûs aux étrangers. Et oui.
- L'organisation dans les supermarchés suédois a une logique particulière. Je n'ai pas trop réussi à m'y faire en 5 mois.
- L'alcool de plus de 3,5° est interdit à la vente dans les supermarchés. On ne trouve que des ciders dans les rayons.
- L'alcool est donc vendu dans une chaîne spécialisée qui en a le monopole : Systembolaget. Cela permet la régularisation de la vente d'alcool et de formellement interdire la vente aux moins de 20 ans pour les Suédois (nous c'est 18 ans).
- Personne n'utilise de caddies - sauf les personnes avec un enfant en bas âge afin de le mettre dedans. De ce fait, il est agréable de faire ses courses. Si si.
- Sur le tapis roulant du supermarchés, les gens n'empilent pas leurs articles. Ils en mettent un par un, à la file indienne et attendent que la tapis avance pour continuer. C'est un détail, mais c'est surprenant.
- Avec le froid et la nuit qui tombe tôt, la culture du café/bière en terrasse n'est vraiment pas répandue.
- Les Suédois passent donc beaucoup de temps chez eux. De ce fait, ils accordent beaucoup d'importance à leur intérieur; une invitation à venir chez eux est donc considéré comme un véritable honneur et une réelle marque d'amitié.
- On doit retirer ses chaussures et les laisser dans l'entrée lorsqu'on arrive chez quelqu'un. C'est une coutume qui vient de la neige : on ne garde pas ses chaussures trempées à l'intérieur.
J'en ai encore plein mais si je continue, je risque d'écrire un guide du Routard !
**
Pour résumer, Erasmus, c'est un voyage, un changement d'air mais une renaissance. Il ne se fait pas à la légère, il faut prendre le temps d'y réfléchir, de l'appréhender, de l'anticiper afin de ne pas tomber dans des pièges (et je suis tombée dans certains). Vous rencontrez de nouvelles personnes qui vous apporteront une belle ouverture d'esprit, qui remettrons en cause votre façon de penser. Vous vivez ensuite dans une culture internationale toute votre vie ! Après cette aventure, je suis repartie l'année suivante à Londres en tant que fille au pair; c'est une autre histoire à raconter.
Attention quand même à la déprime au retour. Une fois revenu, on devient un loup en cage. Si on ne repart pas assez souvent on en souffre, c'est en nous. Et c'est bien mon cas.
Voulez-vous partir en Erasmus ?
Etes vous déjà partis en Erasmus ? Racontez moi !
Haha j'adore "comment partir en Erasmus" ! J'ai débloqué x)
ReplyDeleteJ'hallucine sur le prix de l'alcool ! La suède a l'air cool mais trop froid pour moi !!
Oui c'est impressionnant ! L'alcool c'est pour les personnes aisées; après, quand tu es étranger, tu as toujours quelqu'un qui te rend visite et t'amène des bouteilles :) Concernant le climat, la Suède c'est très grand et donc les villes du Sud ont le même climat que Paris et Nord-Pas-de-Calais ;)
ReplyDeleteAhhh la la... ça me rend nostalgique de mon semestre à Dublin... Je rêve d'y retourner !!!
ReplyDeleteLa nostalgie post Erasmus ! Tu y es allée quand ? :)
DeleteTu à l'air d'avoir vécu une très bonne expérience :). Je ne suis jamais partie en Erasmus, je n'en ai jamais eu le courage et maintenant je le regrette. Dans tous les cas, c'est trop tard pour moi...
ReplyDeleteTrop tard ? T as dépassé l'âge ou terminé tes études ?
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